Ce dimanche 1er avril petite sortie en groupe « vttistes » sur les hauteurs d’Odenas.
A partir du centre du village, ou après l’église, plusieurs sentiers sont possibles ; on peut également emprunter des sentiers balisés depuis la route entre Brouilly et Odenas, il y a le choix !! Il n’ y a pas de chemins types, laisser votre inspiration vous guider vers le côté sud pour surplomber le château de la Chaize.
On arrive rapidement sur les flancs de la colline de Saburin. L’altitude n’exède pas les 450m mais offre une variété de chemins apréciable : route de vignes, terre et herbes hautes, rocailles… La difficulté est aussi variable : certaines portions demanderont de serrer les dents quand de belles descentes vous griserons (ou comme moi seront de vraies peurs bleues).
On accède après quelques efforts à la cadole du garde (« la maison du russe »). C’est l’occasion d’une pause photos tant la vue est splendide :
Peu après en remontant en direction de la ferme sainte marie nous surplombons le château de la Chaize. C’est magnifique.
En 1670 François de La Chaize, capitaine du régiment de Lyon, puis Sénéchal, se porte acquéreur des seigneuries du château de la Douze, à Odenas. Il fait élever sur les anciennes fondations un premier édifice qui s'écroule, trois ans plus tard, ensevelissant ses deux fils et le laissant sans descendance directe. La construction des nouveaux bâtiments est entreprise de 1674 à 1676, sur les plans de Jules Hardouin-Mansart, Surintendant des Bâtiments Royaux auprès de Louis XIV et, pour les jardins, sur les dessins d'André Le Nôtre, créateur du Parc de Versailles et jardinier du Roi. C’est pourquoi le chateau de la Chaize est surnommé « le petit Versailles du beaujolais ».
Depuis 1967, le château est la propriété de la Marquise de Roussy de Sales. Elle entreprend, dès 1968, de très importants travaux de restauration des édifices. Depuis 1972, l'ensemble, le site, château, cave et jardins sont classés au titre des Monuments Historiques.
Le cimetière du Père-Lachaise, dans l'Est parisien, ancienne propriété de campagne des Jésuites où il séjourna, lui doit son nom.
Au loin on peut admirer le mont Brouilly.
Pour moi la ballade s’arrête alors que d’autres se isseront vers sainte marie…